Le bio est partout. Rayons dédiés en supermarché, marchés spécialisés, produits labellisés dans les
cantines, promotions en ligne… Et pourtant, une question revient régulièrement dans les esprits des
consommateurs : le bio, est-ce que c’est vraiment intéressant ? Et surtout, est-ce que c’est moins cher
?
Dans un contexte d’inflation alimentaire et de recherche de bons plans, le bio divise. Trop cher
pour certains, gage de qualité pour d’autres, parfois accusé d’être un argument marketing de plus.
Essayons d’y voir clair.
La réponse courte est : oui… mais pas toujours, et pas partout.
Selon une étude UFC-Que Choisir de 2023, les produits bio sont en moyenne 64 % plus chers que leurs
équivalents conventionnels en grandes surfaces. Ce surcoût varie selon les catégories :
Mais ce n’est pas une fatalité. Le prix du bio baisse fortement dès lors qu’on sort de la grande distribution :
🔗 Source : UFC Que Choisir – Comparatif prix bio / conventionnel, 2023
Plusieurs raisons expliquent ce surcoût :
Mais surtout, le bio reflète mieux le “vrai coût de l’alimentation” : celui qui intègre la santé, la qualité du sol, la biodiversité ou le respect du bien-être animal. Ce coût est souvent masqué dans le conventionnel, mais bien réel.
Plusieurs études ont montré que les foyers qui consomment bio gaspillent en moyenne 30 % de moins, car les aliments sont mieux valorisés et consommés avec plus d’attention.
🔗 Source : INRAE – Les impacts de l’agriculture biologique sur la santé et l’environnement
Pas forcément. Tout dépend du contexte. Un fruit bio venu d’Amérique du Sud, transporté en avion, a
souvent un impact carbone plus fort qu’un fruit local non bio.
De même, certains labels privés surfent sur l’image du bio sans réelle exigence. C’est pourquoi il est
essentiel de connaître ses producteurs, ses filières, ou de passer par des circuits courts comme
GreenCart, qui garantissent traçabilité, saisonnalité et bon sens.
Le bio n’est pas une finalité, mais un levier vers une alimentation plus durable — à condition de l’associer à d’autres critères : local, de saison, peu transformé, équitable, anti-gaspi.
Le bio n’est pas toujours moins cher, c’est vrai. Mais si on le regarde au-delà du prix affiché, il
devient souvent plus intéressant sur le plan de la qualité, de l’impact et de la durabilité.
Grâce aux circuits courts, à des outils responsables comme GreenCart, et à une
consommation plus réfléchie, le bio devient non seulement accessible… mais logique.
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